Comme le temps des fêtes approche à grand pas (pour vous en convaincre, tentez d'aller faire un tour au Centre Eaton sans en sortir agressif !). Cette période est habituellement consacrée à la famille, aux festivités et au concept du renouveau auquel est associé le jour de l'an. Subséquemment, c'est aussi la période durant laquelle la souffrance associée à la pauvreté bat son plein. C'est dans l'optique de venir en aide aux plus démunis qu'une centaine de médias vont s'unir pour la Grande Guignolée des Médias.
L'affiche publicitaire qui m'a vraiment touché est la suivante:

Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement sensible et je ne crois ni à la chance, ni à la malchance. Quand je vois un itinérant, je ne suis pas le premier à m'arrêter et à l'aider. Je dirais même que j'ai souvent tendance à le croire artisan de son propre malheur. Cependant, quand j'ai vu l'affiche de la Grande Guignolée des Médias, je me suis senti moi-même démuni. Démuni devant les sentiments que cette femme m'inspire. Démuni devant la transparence du message et la froide réalité qu'il renferme. Cette campagne m'a permis de me remettre en question et de ne pas juger trop vite. Cette femme est probablement victime d'une succession de mauvaises passes. On peut facilement imaginer le scénario: Petite fille élevée dans une famille pauvre et dysfonctionnelle, elle a eu à lâcher l'école à l'âge de 16 ans. Âge ou elle est tombée enceinte d'un jeune homme dont elle était éperdument amoureuse et qui l'a quitté sans laisser de trace. Depuis, elle vit de petits boulots précaires et tente tant bien que mal de rejoindre les deux bouts pour faire vivre (survivre) ses enfants. Si le texte à lui seul suffit à vous faire mettre la main à la poche, la photo de la jeune femme vous montre une facette de la pauvreté qu'on oublie trop souvent: elle n'a pas de visage. Cette jeune femme, ça aurait pu être nous.
Au niveau technique, je trouve l'affiche irréprochable: Textuellement et graphiquement. Ensuite, les logos des trois plus grands donateurs, soit Jean-Coutu, la Banque Laurentienne et Subway, sont clairement affichés sans toutefois friser l'ostentation. La date de l'évènement est claire, les coordonnées sont là. Tout y est.
Finalement, je suis certain que cette publicité va porter fruits. Moi, j'ai 23 ans et je suis étudiant. Je suis en appartement avec deux colocs, je suis concierge à temps partiel dans un hôpital et je ne roule pas sur l'or. Mais j'ai quand même donné des conserves à la Guignolée des Médias. Bref, si c'est à ma portée, c'est à la portée de tous.
Merci pour le cours et joyeuses fêtes Richard !
L'affiche publicitaire qui m'a vraiment touché est la suivante:

Je ne suis pas quelqu'un de particulièrement sensible et je ne crois ni à la chance, ni à la malchance. Quand je vois un itinérant, je ne suis pas le premier à m'arrêter et à l'aider. Je dirais même que j'ai souvent tendance à le croire artisan de son propre malheur. Cependant, quand j'ai vu l'affiche de la Grande Guignolée des Médias, je me suis senti moi-même démuni. Démuni devant les sentiments que cette femme m'inspire. Démuni devant la transparence du message et la froide réalité qu'il renferme. Cette campagne m'a permis de me remettre en question et de ne pas juger trop vite. Cette femme est probablement victime d'une succession de mauvaises passes. On peut facilement imaginer le scénario: Petite fille élevée dans une famille pauvre et dysfonctionnelle, elle a eu à lâcher l'école à l'âge de 16 ans. Âge ou elle est tombée enceinte d'un jeune homme dont elle était éperdument amoureuse et qui l'a quitté sans laisser de trace. Depuis, elle vit de petits boulots précaires et tente tant bien que mal de rejoindre les deux bouts pour faire vivre (survivre) ses enfants. Si le texte à lui seul suffit à vous faire mettre la main à la poche, la photo de la jeune femme vous montre une facette de la pauvreté qu'on oublie trop souvent: elle n'a pas de visage. Cette jeune femme, ça aurait pu être nous.
Au niveau technique, je trouve l'affiche irréprochable: Textuellement et graphiquement. Ensuite, les logos des trois plus grands donateurs, soit Jean-Coutu, la Banque Laurentienne et Subway, sont clairement affichés sans toutefois friser l'ostentation. La date de l'évènement est claire, les coordonnées sont là. Tout y est.
Finalement, je suis certain que cette publicité va porter fruits. Moi, j'ai 23 ans et je suis étudiant. Je suis en appartement avec deux colocs, je suis concierge à temps partiel dans un hôpital et je ne roule pas sur l'or. Mais j'ai quand même donné des conserves à la Guignolée des Médias. Bref, si c'est à ma portée, c'est à la portée de tous.
Merci pour le cours et joyeuses fêtes Richard !
Merci pour les souhaits.
RépondreSupprimerPropos intéressant, mais beaucoup trop long! Une centaine de mots de trop! J'ai pourtant insisté sur le principe de synthétiser ses textes, comme on le fait en publicité. Il y a aussi quelques fautes...
4/5